La forêt de Georges Lacombe (1868-1916)


La forêt d'Ecouves en tableaux

Autoportrait à la pipe, 1901.
Autoportrait à la pipe, 1901.

         Il y a plusieurs façons de découvrir la forêt d'Ecouves : à vélo, à pied, à cheval. On peut aussi la découvrir grâce à l'étude de la faune et de la flore que l'on y trouve, mais aussi par sa géographie et l'examen des roches et des sols. Par l'histoire également, en prospectant sur les rapports qu'ont entretenu les Hommes avec celle-ci, depuis les Esuviens, peuple gaulois de la région d'Exmes que Jules César évoque dans La guerre des Gaules -auxquels certains attribuent la racine du mot "Escouve"- jusqu'à aujourd'hui, sans oublier les nombreuses forges et autres verreries implantées autour d'Ecouves au XIXe siècle.

 

Aussi, j'ai décidé de redécouvrir Ecouves, par le biais d'un peintre, tombé sous son charme à la fin du XIXe siècle, Georges Lacombe. À  partir de son installation au manoir de l'Ermitage en 1898, Lacombe va parcourir la forêt à proximité de sa demeure pour y peindre de nombreuses toiles, dessins, caricatures, jusqu'à sa mort le 26 juin 1916. Depuis Février 2015 et jusqu'à ce jour, je me suis lancé le défi de retrouver au travers de son œuvre, ces coins de forêt d'Ecouves, chers à Georges Lacombe précisément là, où il installait son chevalet, il y a maintenant un peu plus de cent ans. L'occasion de redécouvrir ce peintre, son histoire, son rapport à la forêt mais également de parler de l'évolution de celle-ci.

 

Lacombe, la découverte

Georges Lacombe au Vignage - Photographie de la famille

Arbre mort au Vignage, huile sur toile, 1905-1907, Georges Lacombe,

Musée des Beaux Arts d'Alençon. Forêt d'Ecouves, Orne (61).

 

Une centaine d'années sépare la photographie en noir et blanc ainsi que cette huile sur toile de la photographie couleur. L’érosion a fait son travail, l'arbre mort -sujet de la toile- est tombé, les mousses ont poussé, la forêt aussi, mais "l'éperon rocheux" est toujours là. C'est par ce tableau exposé au Musée des beaux arts d'Alençon que j'ai entamé cette quête sur les pas de Georges Lacombe. J'ai trouvé fascinant de redécouvrir cent ans plus tard, en pleine forêt, l'endroit même où un peintre est venu poser son chevalet. Connaissant bien Ecouves, j'ai donc décidé de consacrer mon temps libre à chercher d'autres œuvres de l'artiste et ce, en pleine forêt. Car prenant Arbre mort au Vignage à témoin, malgré certaines libertés dans le pinceau et dans la composition, on retrouve tout de même le lieu. Le paysage d'aujourd'hui n'a semble-t-il pas changé, ou très peu, le dessin des formes du rocher sont ici très facilement reconnaissables. 

Hêtres au pied du Vignage (1905), Georges Lacombe 

Forêt d'Ecouves, Orne (61) 

George Lacombe s'installe en 1898 à St Nicolas des Bois, à l'entrée sud de la forêt, en venant d'Alençon. Seuls quelques mètres séparent sa propriété de la forêt d'Ecouves, d'une superficie de 15 000 hectares. Mais ce sont les environs directs de sa propriété que Georges Lacombe côtoie et sur lesquels il se rend à pied, à l'image de la caricature (ci-dessous) comme  Pierre-chien ou au Rocher du Vignage, lieu qui servira de titre à un nombre important de ses œuvres. Il faut noter que l'équipement du peintre de l'époque est encombrant et ne lui permet pas lorsqu'il est à pied de se rendre bien loin. Presque tout le matériel est en bois : la mallette de peinture, les pinceaux, le châssis de la toile et le chevalet que l'on retrouve dans Ranson sur le motif (1905). Ce bagage, très encombrant et lourd, devait limiter le déplacement des artistes

Caricature du Grand Alphazar Lacombe et du Prince Sorcier Ranson (1905), Georges Lacombe
Caricature du Grand Alphazar Lacombe et du Prince Sorcier Ranson (1905), Georges Lacombe

lors de la marche. Il faut également noter que, lorsque l'on entre en Ecouves par le flan sud, comme devait le faire Lacombe, les collines sont abruptes, les pierriers abondants et le dénivelé est relativement raide.

 

 

Retrouver certaines de ses œuvres est devenu impossible à effectuer. Parfois ce sont des parcelles entières sur lesquelles l'homme est venu couper des arbres entre 1916 et aujourd'hui, pour laisser place parfois à de nouvelles essences qui ont modifié considérablement l'aspect des sols et la morphologie des parcelles que Georges Lacombe aurait pu sans doute peindre.

La forêt entre amis :

Paul Ranson sur le motif, Georges Lacombe (1905-1908)
Paul Ranson sur le motif, Georges Lacombe (1905-1908)

La propriété de Georges Lacombe se transforme fréquemment en maison d'hôtes et en une villégiature sylvestre, très appréciée de ses amis artistes (Paul Elie Ranson (peintre), Maurice Denis (peintre), Théo van Rysselberg (peintre),  Georges Ancey (dramaturge) , Maurice Vaucaire (chansonnier). Beaucoup d'entre eux vont y séjourner. Certains même, viennent peindre à leur tour la forêt d'Ecouves. C'est le cas de Paul Elie Ranson (1861-1909) qui va s'inspirer des escarpements du vignage, des difformités des souches et des arbres ainsi que des différentes essences de végétaux pour produire ses toiles. D'autres artistes vont passer par l'Ermitage, comme Maurice Denis. Ce dernier trouve même l'occasion d'évoquer l'endroit dans son Journal (tome I : 1884-1904) : "Lacombe habite un coin de forêt d'Ecouves admirable. Perspective de chênes touffus qui couronnent les hauteurs, sapins alignés, rivières brunes parmi les arbres et puis les prés vers la ville, le vieil Alençon, où sont noués les deux branches paysannes dont je suis rejeton". Paul Ranson qui va rester près d'un an chez Lacombe et y séjourne très fréquemment, est sans conteste l'un de ses amis qui s'est le plus inspiré de la forêt d'Ecouves. 

Le temps des arbres :

Les photographies permettent de renouveler le regard à poser sur l'oeuvre de Georges Lacombe.  Accolés à ses dernières, les photographies donnent aux œuvres une dimension temporelle, de l'ordre du témoignage : transcrire le présent pour le transmettre au futur. Cette hypothèse se trouve renforcée par la comparaison de la réalité actuelle -grâce à la photographie- à l'oeuvre, représentative du même lieu il y a une centaine d'années : c'est le choix du mimétisme, le souci du détail que choisit le peintre. S'il est aujourd'hui encore aisé, malgré l'érosion, de retrouver plus ou moins bien le cadrage, les courbes et les masses rocheuses de ses œuvres en pleine nature, son souhait fut sans nul doute de retranscrire pleinement ce qu'il avait sous les yeux.  Cette idée de l'importance du dessin et de "la fidélité au réel" est confortée par  Joëlle Ansieau, auteure du catalogue raisonné de l'artiste : "Dans Pied du Vignage, il peint comme s'il ne pouvait pas s'empêcher de redonner aux arbres et aux rochers leur matérialité, en s'éloignant quelque peu du métier néo-impressionniste [...] Chênes et hêtres dominent en forêt d'Ecouves, suivant les terrains et il n'est pas difficile de reconnaître l'une ou l'autre essence dans les tableaux de Lacombe"

Paul Ranson, Forêt : arbre et gros rocher, vers 1905, Pastel sur papier gris clair, 38x55 cm, collection particulière.

Georges Lacambe, Forêt du Vignage, vers 1905, huile sur caneva, 65.4x91.4, collection particulière.

Le "gros rocher" tel qu'il est aujourd'hui.

Les œuvres de Georges Lacombe et de Paul Elie Ranson réalisées en Ecouves sont sans doute les représentations d'arbres les plus anciennes de la forêt d'Ecouves que nous ayons. Car leurs œuvres montrent des arbres qui ont souvent, au moment où ils sont peints plus de 50 à 70 ans ; à l'instar de :"La forêt au sol rouge", "Dans la forêt", "Arbre mort au Vignage" et "Forêt du Vignage". Ce qui nous ramène à des plantations d'arbres qui remontraient aux alentours de 1820-1830. Les écrits du géographe Gérard Houzard, professeur à l'Université de Caen, viennent appuyer mon hypothèse, puisque selon lui,  les forestiers Ornais, les verdiers, trouvèrent sous la Monarchie de Juillet des peuplements forestiers ruinés, en grande partie déboisées, résultant "de la surexploitation imposée par les nombreuses forges qui cernent notamment Ecouves". Et il est vrai qu'à la fin du XVIIIe siècle on trouve encore une poterie et une verrerie à proximité du Vignage, gros consommateurs de bois ."La production à tout prix, sans frein du "bois de fer" avait abouti à la ruine des deux massifs [Andaine et Ecouves] : on décida alors de planter des arbres." Ce sont ceux, que peint Georges Lacombe aux alentours de 1900.

 

Georges Lacombe, La briante, huile sur canevas, vers 1907, 45.3x60 cm, Indianapolis Museum of Art (Etats unis)

Pourquoi peindre la forêt ?

"Parce qu'elle est là !" vous répondrait peut-être George Lacombe, à la manière des alpinistes à qui l'on pose la question suivante : "pourquoi gravir des montagnes ?" On l'aura vu, le peintre habite en lisière de forêt et peut voir en elle un véritable atelier. Mais ce n'est pas seulement la proximité de l'artiste avec la forêt qui l'invite à la peindre. Lacombe est profondément lié à la nature et tout particulièrement à la forêt d'Ecouves. L'adage du Céramiste et ébéniste Nancéien, Emile Gallé (1846-1904) :"Nos racines sont au fond des bois, parmi les mousses, autour des sources" -dont s'inspira probablement Lacombe pour l'écriture du poème "La forêt des mousses" (voir plus bas)- semble résonner, au travers de ses œuvres, comme une certitude pour l'artiste. Car par ses représentations de la forêt d'Ecouves, Lacombe exprime un attachement passionné à la forêt.

Les lieux fréquentés :


"Environs d'Alençon Pittoresque - Forêt d'Ecouves, vieille Route d'Argentan- route de Bouillon et Maison Forestière" Carte postale vers 1900.

Les routes forestières ne sont pas encore goudronnées, on marche sur de la terre battue, l'entrée de l'ermitage, propriété de Georges Lacombe se situe juste à gauche de l'homme à la casquette, à l'entrée de la forêt d'Ecouves.

La famille Lacombe en promenade

photographie anonyme, collection de la famille, vers 1905.

De gauche à droite : Marthe Lacombe entourée de ses filles, Nigelle et Sylvie Lacombe, Paul Ranson ami et hôte fréquent de l'Ermitage, Georges Lacombe suivi de la mère de l'artiste, Laure Lacombe.

Carte postale vers 1900, "Environ d'Alençon Pittoresque - Forêt d'Ecouves (Orne) Château de l'Ermitage (vue Nord) 

Propriété de Georges Lacombe de 1898 à 1916

La demeure n'appartient plus à la famille. 

Forêt d'Ecouves (Orne)

Carrefour du Rendez-vous, vers 1900

Environs d'Alençon Pittoresque - Forêt d'Ecouves

Carrefour de la croix Madame (anciennement "carrefour à Madame") vers 1900


L'esthétique d'Ecouves :

La forêt des mousses, Forêt d'Ecouves, Orne (61) // La forêt des mousses, Georges Lacombe, 21 Octobre 1909
La forêt des mousses, Forêt d'Ecouves, Orne (61) // La forêt des mousses, Georges Lacombe, 21 Octobre 1909

La forêt d'Ecouves est pour Georges Lacombe une véritable source d'inspiration. Ce touche à tout de l'expression artistique passe aussi bien  de la peinture à la sculpture sur bois, y compris la poésie. On l'aura vu, les peintures qu'il effectue retranscrivent ses émotions face aux formes naturelles d'un éperon rocheux, des feuilles et des souches. La forêt d'Ecouves et ses mousses vertes lui permettent d'étendre ses talents en écrivant quelques rares vers. Lire La forêt des mousses au milieu des arbres d'Ecouves révèle toute la poésie de ses vers et nous transporte à ses côtés, cent ans plus tôt. Dans une certaine mesure, la forêt n'a pas changé... les mousses y sont prospères, les chênes sont vigoureux, le Vignage, toujours aussi abrupt. 

Georges Lacombe, Pied du Vignage, Détail, huile sur toile, 80x115 cm,  1904

Ecouves comme modèle

Dans les différents ouvrages écrits sur la forêt d'Ecouves, il est mentionné qu'un certain Georges Lacombe "s'est inspiré" de la dite forêt. De même dans les ouvrages dédiés au peintre, il est dit que Georges Lacombe "peignait la forêt". Mais grâce à une recherche de terrain, on peut désormais dire que Georges Lacombe ne s'est pas contenté de s'en inspirer. Il peint Ecouves en son cœur pour y dévoiler son essence. Lacombe ne peint pas la forêt au sens large, il peint véritablement Ecouves, puisqu'il est possible d'en retrouver cent an plus tard, les lieux de création. Parfois ce sont les lieux exacts, parfois on ne fait que les deviner.

De la forêt d'Ecouves au Musée d'Orsay.

Sépulture de l'artiste, Saint-Nicolas-des-Bois, Orne (61)
Sépulture de l'artiste, Saint-Nicolas-des-Bois, Orne (61)

Georges Lacombe meurt chez lui à l'Ermitage le 29 Juin 1916, à la suite d'une tuberculose pulmonaire à l'âge de 48 ans. Il est enterré au près de la forêt d'Ecouves, au cimetière de St Nicolas-des-Bois aux côtés de son épouse, Marthe Wenger. Beaucoup de ses oeuvres se trouvent dans des collections particulières, mais on peut espérer en voir quelques-unes notamment au Musée de la dentelle d'Alençon, ainsi qu'au Musée d'Orsay, au Musée Lambinet de Versailles, au Musée des Beaux-arts de Pont-Aven, au Museum of Fine Art de Salt Lake City ou encore à l'Indianapolis Museum of Art (Etats Unis). De Novembre 2012 à Février 2013 eut lieu au Musée Maurice Denis de Saint-Germain-en-Laye une grande rétrospective dédiée à l'oeuvre artistique de Georges Lacombe, intitulée "Les univers de Georges Lacombe" qui a donné naissance au très bon catalogue de l'exposition édité par la ville de Versailles, la ville natale de l'artiste. 

 

Mais le meilleur moyen de découvrir l'oeuvre de Georges Lacombe et d'en apprécier les émotions ressenties par l'artiste, c'est indéniablement en se promenant aux alentours du Rocher du Vignage à l'entrée sud de la forêt, aux abords de la Briante ou encore au près des Gateys. L'histoire de l'art retient le nom de Georges Lacombe, de par ses relations, son entourage : Paul Gauguin, Paul Sérusier, Théo Rysselberghe, Edouard Vuillard, mais beaucoup moins pour sa production artistique pourtant très riche. Le fait que Georges Lacombe ne souhaitait pas vendre de son vivant, a probablement influencé l'image simplifiée qu'on lui alloue aujourd'hui, de celle d'un peintre périphérique  au courant des Nabis.

Georges Lacombe, une révélation:

Autoportrait de Georges Lacombe 19..// Autoportrait Nicolas Blanchard 2015
Autoportrait de Georges Lacombe 19..// Autoportrait Nicolas Blanchard 2015

Ma découverte de l’œuvre de Georges Lacombe au Musée des Beaux-Arts d'Alençon fut pour moi une véritable révélation. Au fur et à mesure que je découvrais son œuvre, j'en apprenais d'avantage sur sa vision du monde et sa perception de la forêt.

 

Plus je discernais la personne, plus je me retrouvais en lui. Aussi,  en découvrant cet autoportrait, j’eus l'impression d'avoir posé pour lui, cent ans plus tard. Et même si nous partageons quelques traits, il y a surtout Ecouves, la nature, la forêt et l'amour du dehors qui nous relie. Ce n'est pas pour rien, que dans mon entourage, cette passion personnelle pour la forêt et la faune sauvage, à leurs yeux envahissante, me vaut régulièrement le pseudonyme affectueux "d'homme des bois". Remarquez que Georges Lacombe repose à ... Saint-Nicolas-des-Bois !

 

Par respect, aujourd'hui mon souhait le plus cher, dans un souci de protection et de valorisation du patrimoine naturel et culturel, serait de ne pas modifier les lieux-témoins des créations de Georges Lacombe et de Paul Ranson. Remettre Georges Lacombe à l'honneur, c'est avant tout le remercier pour ses œuvres qui participent à la renommée de la Forêt d'Ecouves, dans plusieurs musées du monde.

 

Bibliographie:

BERLEMONT, BIGO, DUCHER, EL CAÏDI, GENTY Gilles et Sabrina, GRIVEL, HERAN, Les Univers de Georges Lacombe 1868-1916, Silvana editorial, Italie 2012.

ANSIEAU Joëlle, Georges Lacombe - 1868 - 1916 - Catalogue Raisonné, Paris, octobre 1998.

ANSIEAU Joëlle,Georges Lacombe, 1868-1916 ,  Musée Des Beaux-arts Et De La Dentelle, 1992.

HOUZARD Gérard, Les massifs forestiers d'Andaines et d'Ecouves I et II, Société historique et Archéologique de l'Orne, 2008.

sites :

Musée Lambinet

Musée Maurice Denis

Musée d'Orsay

Musée des beaux arts de Pont-aven

Musée des beaux arts et de la dentelle d'Alençon
Indianapolis Museum of Art
Association des amis de Gorges Lacombe


On en parle dans la presse...

En compagnie d'une équipe de France 3 Basse-Normandie, direction la forêt d'Ecouves pour une balade dans la forêt de Georges Lacombe. début du reportage à 18:43.

Reportage : N. Corbard, D. Mignau, B Odolant.

Diffusé dans l'émission Normandie Matin, le 25 Janvier 2016


© Nicolas Blanchard

 Droits réservés, contacter l'auteur pour d'informations.


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Commentaires: 8
  • #1

    Ohl Catherine (jeudi, 26 novembre 2015 19:31)

    Magnifique présentation des travaux de ce peintre que je méconnaissais.
    Merci.

  • #2

    Mme Grigy (lundi, 30 novembre 2015 20:16)

    Ouah !... Belles recherches et magnifique travail

  • #3

    Isabelle (mardi, 01 décembre 2015 08:13)

    C'est superbe, très beau travail.

  • #4

    Claire T. (jeudi, 10 décembre 2015 17:13)

    Salut Nicolas,
    Je viens de découvrir ton site, j'en avais aperçu des annonces sur Fb, mais n'avais jamais pris le temps d'aller le consulter. C'est un très beau travail que tu as réalisé, sincèrement bravo ! Comme tu le dis si bien, c'est très touchant de voir ces tableaux en parallèle des paysages actuels de la forêt. ça donne beaucoup de profondeur, tant à ces œuvres, qu'à cette forêt que je ne connais mais qui a l'air splendide. Continue ton chemin, c'est un vrai travail de passionné, et passionnant !
    Ps : il faudra qu'on réserve un jour une visite particulière de la forêt d'Ecouves avec le photographe ;)

  • #5

    Deltenre Chantal (samedi, 12 mars 2016 07:20)

    Bonjour
    Merci pour votre belle présentation du peintre Georges Lacombe. Je suis à la recherche du musée qui accueille la forêt au sol rouge. Je souhaiterais l'utiliser pour la couverture de mon prochain roman intitulé La forêt mémoire. Je suis belge et publiée à Bruxelles.
    Chantal Deltenre
    email j.chantal.deltenre@gmail.com

  • #6

    Mikaël Wenger (mardi, 02 août 2016 03:01)

    Cher Monsieur Nicolas

    Merci mille fois de cette belle présentaion d'un lieu et une maison pour moi mytique. Ma mère Jacqueline Wenger-Björk ne cessait pas d'en parler de ton rêveur toute sa vie; elle y passait des beaux moments avec sa tante et oncle et l'Ermitage était une concepte solide depuis mon enfance.

    Je souhaite aussi attirer votre attention sur un tableau signé (monogramme en bas à droite) de Georges Lacombe, huile sur panneau 396 x 313 mm à l'intérieur du cadre. Titre inconnu, pourrait se décrire comme "Bloc erratique, forêt d'Ecouves".

    Ce tableau est venu dans ma possession par héritage de ma mère, décédée en 1998. Vraisemblement le tableau a été en possession de ma famille depuis debut du XXe siècle.

    Relation à Georges Lacombe: Le peintre était oncle marié et parrain de ma mère. Sa femme Marthe - née Wenger - était soeur de mon grand-père maternel, Albert Wenger.

    Marthe était donc ma grand-tante), mais je n'ai personellement rencontré aucun de la génération de mes grands-parents, car la famille était dispérsé à cause des guerres et d'autres circonstances.

    Dans ma possession sont aussi trois dessins au crayon par Georges Lacombe representant ma mère en bebée dormante, ma grand-mère Suzanne en jeune fille (profile) et mon grand-père Albert - portrait en dormant, ainsi qu'une étude. Or, ces derniers images n'ont evidemment rien à faire avec l'Ermitage - la famille avait domicile à Paris.

    Je serais bien sûr obligé de vous fournir des photos de tous ces images d'art mentionnés, si vous vous y intéresserez.

    Et je vous offre mes salutations respectueuses.
    Mikaël Wenger

  • #7

    Mikaël Wenger (mardi, 02 août 2016 03:06)

    Aaaah - je me permet d'ajouter mon adresse mail, si jamais...

    mikael.wenger@gmail.com

    MW

  • #8

    julien arbez (mardi, 27 juin 2017 14:43)

    Très beau travail teinté de passion et de persévérance. Tous mes encouragements pour la suite !